"Entre les mailles" par Barbara Schuster, un Polar lesbien en feuilleton
L’histoire se place du côté des bandits, et non du côté de la police ou d’un détective : un petit gang multiculturel, à la tête duquel se trouve une femme, que tout le monde appelle « patronne », mais qui n’a rien à voir avec un « parrain ». Ce petit gang de quartier réussit l’exploit de monter un gros trafic très fructueux, sans être aux ordres d’un quelconque gros réseau maffieux.
Eh non, il n’est pas dit que l’héroïne est belle, mince, jeune et bien fringuée !! Ce qu’on apprend d’elle, c’est qu’elle a de la gouaille, qu’elle est d’origine prolo, qu’elle connaît bien son affaire et qu’elle perd pas le nord en cas de panique, qu’elle porte basket et tee-shirt et roule à moto, qu’elle est bordélique mais qu’elle a des crises ménagères, qu’elle aime glander et fumer de pétards, qu’elle aime les femmes et qu’elle perd complètement ses moyens quand elle veut les séduire, et surtout qu’elle a pas mal d’humour.