Les illusions et désillusions d’un jeune gay vendéen monté à Paris
…Quelques années plus tôt, j’étais un de ces jeunes pédés de province qui étouffait dans l’isolement de l’époque. Il fallait à tout prix que je quitte La Roche sur Yon, ville qui semblait se borner à m’apporter belles amitiés et grandes frustrations. C’était à l’époque une évidence : seule une ville comme Paris saurait m’offrir la vie à laquelle j’aspirais. J’envisageais déjà l’épanouissement professionnel -les hôpitaux parisiens !-, les soirées à n’en plus finir, le théâtre, la culture, les boutiques, les garçons par centaines.
L’anonymat, la possibilité d’être soi sans jugement.
Mes illusions ont duré quelques années…