J’ai mis le nez un peu partout, car je cherchais le bonheur. Je suis allĂ© voir les gens intelligents, et je n’ai trouvĂ© que l’ennui. Je suis allĂ© voir les gens connus, et je n’ai trouvĂ© que l’ennui. Je suis allĂ© voir les gens de gauche, et je n’ai trouvĂ© que l’ennui. Alors je suis restĂ© chez moi. Et il est venu

Le sens de ma vie. Avec ses petites joues roses. Ses trois grains de beautĂ© sur le visage. Son sac Ă  dos plein de trucs qui ne servent Ă  rien. Il m’a donnĂ© ses seize ans. Il m’a donnĂ© ses dix-sept ans. Il m’a donnĂ© ses dix-huit ans. Il m’a donnĂ© ses dix-neuf ans, ses vingt ans. Il est parti un peu avant ses vingt-et-un ans. Il ne me reste rien. Si ce n’est le goĂ»t d’ĂŞtre deux.